La réponse immunitaire à SHINGRIX a été évaluée dans cinq études cliniques contrôlées par placebo, avec répartition aléatoire et insu des observateurs menées chez des sujets immunodéprimés âgés de 18 ans et plus, soit des receveurs d’une GauCSH, des patients atteints de tumeurs solides, des patients atteints de cancers hématologiques, des receveurs de transplantations rénales et des sujets infectés par le VIH.
SHINGRIX et le placebo ont été administrés suivant un calendrier de 0 et de 1 à 2 mois dans toutes les études, sauf celle qui a porté sur des sujets infectés par le VIH (où un calendrier de 3 doses, à 0, 2 et 6 mois, a été utilisé). Veuillez noter qu’il ne s’agit pas du calendrier de vaccination recommandé. La nécessité de doses de rappel après la primovaccination n’a pas été établie. Veuillez consulter la monographie du produit pour connaître les recommandations posologiques1.
En ce qui a trait aux réponses immunitaires (humorale et à médiation cellulaire) spécifiques de la gE déclenchées par SHINGRIX 1 mois après l’administration de la deuxième dose, le titre d’anticorps anti-gE était multiplié par un facteur médian de 14,1 à 40,9 par rapport au titre initial, et la fréquence des lymphocytes T CD4[2+] spécifiques de la gE était respectivement multipliée par un facteur médian de 4,9 à 109,0 comparativement à la valeur initiale (cohorte vaccinée selon le protocole pour l’immunogénicité) dans toutes les populations immunodéprimées étudiées.
Dans le cas des sujets qui ont reçu SHINGRIX selon un calendrier de 0 et de 1 à 2 mois, les réponses immunitaires (humorale et à médiation cellulaire) sont demeurées supérieures à ce qu’elles étaient avant la vaccination 1 an (et 2 ans pour les receveurs d’une GauCSH dans l’étude ZOSTER-002) après l’administration de la seconde dose de SHINGRIX.
Toutefois, la pertinence clinique de ces données relativement à l’incidence sur le profil d’efficacité du vaccin, à court ou à long terme, n’est pas connue.