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UNE FORTE ASSOCIATION ENTRE AVF ET TABAGISME, AU PLAN ÉPIDÉMIOLOGIQUE 1

Une forte association entre avf et tabagisme, au plan épidémiologique
  • Une association entre AVF et tabagisme a été suggérée en 1974 et a été confortée depuis par plusieurs études.
  • Un tabagisme (actif ou stoppé) est noté chez près de trois quarts des patients nord-américains souffrant d’AVF (grade B) et des données également nord-américaines ont même suggéré qu’un tabagisme passif puisse être un facteur de risque de l’AVF (grade C).
  • L’arrêt du tabac n’a pas démontré d’impact sur une évolution favorable de la maladie.
  • Une association entre AVF et traumatismes crâniens a été évoquée, mais la réalité du lien reste discutée (grade C).
Une association entre AVF et traumatismes crâniens
Une consommation excessive d’alcool
  • Une consommation excessive d’alcool était antérieurement considérée comme un facteur de risque de l’AVF, mais les données les plus récentes ne l’ont pas confirmé, d’autant qu’un nombre important de patients souffrant d’AVF en période douloureuse évite la consommation d’alcool, cette dernière pouvant déclencher les crises (grade C).
  • Récemment, une consommation régulière ou occasionnelle de drogues illicites, comme le cannabis et la cocaïne, a également été décrite comme plus importante chez les hommes souffrant d’AVF (grade C). Des données similaires ont été rapportées en France concernant le cannabis (grade C).
Consommation régulière ou occasionnelle de drogues illicites

Grade des recommandations

Grade A : preuve scientifique établie par des études de fort niveau de preuve comme des essais comparatifs randomisés de forte puissance et sans biais majeur et/ou méta-analyse d’essais comparatifs randomisés, analyse de décision basée sur des études bien menées.

Grade B : présomption scientifique fournie par des études de niveau intermédiaire de preuve, comme des essais comparatifs randomisés de faible puissance, des études comparatives non randomisées bien menées, des études de cohorte.

Grade C : études de moindre niveau de preuve, comme des études cas-témoins, des séries de cas.

Zoom sur

LES RISQUES ACCRUS DE DÉPRESSION ET D’IDÉES SUICIDAIRES 1,2

Les risques accrus de dépression et d’idées suicidaires

Dans 10 % des cas, les crises se répètent au long cours sans rémission de plus d’un mois ; il s’agit alors d’AVF chronique, maladie redoutable grevée d’une

importante comorbidité psychiatrique :

  • signes dépressifs (56 %),
  • agoraphobie (33 %),
  • et tendances suicidaires (25 %).

Références

  1. Donnet A. et al. Recommandations pour le diagnostic et le traitement de l’algie vasculaire de la face. Douleurs : Évaluation - Diagnostic - Traitement. 2015 ; 16 (1) : 3-20
  2. Collège des Enseignants de Neurologie. Migraine, névralgie du trijumeau et algies de la face. https://www.cen-neurologie.fr (consulté le 16/01/2019)