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Les biomarqueurs pour un traitement ciblé

Eosinophile

Les éosinophiles

Les éosinophiles sont apparus comme un biomarqueur clé pour identifier les patients présentant une inflammation de type 2 (phénotype « éosinophilique ») :1

DANS LE SANG :1

  • > 150 cellules/mm3*
  • Pas de corrélation avec le taux d’éosinophiles dans les expectorations ni dans les parois des voies respiratoires

En France, c'est le seuil de 150 cellules/mm3 qui a été retenu par le GINA pour définir "l'asthme éosinophilique"2.

DANS LES EXPECTORATIONS :1

  • > 2 % du nombre total de cellules
  • Corrélation avec le taux d’éosinophiles dans le sang

Les patients adultes atteints d’asthme éosinophilique sont des patients qui présentent un asthme de réponse immune innée ou adaptative et qui sont plus susceptibles de :1

  • Être de sexe masculin,
  • Présenter des valeurs FeNO élevées,
  • Présenter des taux d’éosinophiles élevés dans les expectorations,
  • Prendre des corticostéroïdes par voie orale,
  • Présenter une obstruction bronchique fixée,
  • Présenter une fonction pulmonaire plus mauvaise,
  • Avoir des antécédents de rhinosinusite chronique et de polypose nasale,
  • Présenter des risques d’exacerbations engendrant une intubation ou le décès.
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ZOOM SUR

La fraction exhalée du monoxyde d’azote (FeNO)

Les cellules des voies respiratoires, et notamment les cellules épithéliales, produisent de l’oxyde nitrique synthase qui génère le FeNO, mesurable dans l’air expiré. Le FeNO est un bon biomarqueur de la présence d’éosinophiles dans les voies respiratoires, même s’il ne permet pas de prédire avec précision le pourcentage d’éosinophiles dans les expectorations.1

Bien que son utilisation semble limitée, le GINA recommande d’utiliser ce biomarqueur étant donné la rapidité et la nature non invasive du test pour repérer une inflammation éosinophilique lorsque la concentration de FeNO est au-delà de 25 ppm.1

Prick test

Les taux d’IgE et les tests cutanés

Les taux d’IgE et les tests cutanés sont des biomarqueurs de l’atopie et des maladies allergiques : les patients souffrant d’asthme allergique présentent des taux d’IgE totales et spécifiques plus importantes et si leurs tests cutanés sont positifs, cela indique une sensibilité aux allergènes environnementaux.1

D’autres biomarqueurs potentiels à l’étude

IL-6

Des études ont démontré que l’IL-6 est médiée par la voie TH17 et associée à l’asthme grave chez des patients asthmatiques obèses.

YKL-40

Cette protéine de type chitinase est facilement mesurable dans le sérum et est associée à une neutrophilie sérique. Son taux sérique est augmenté chez les patients asthmatiques et des taux élevés sont corrélés à une maladie plus grave. Ces patients présentent également un taux de neutrophiles plus élevés dans les expectorations, un niveau faible de l’expression du gène TH2 et un niveau d’obésité plus élevé.

IL-17

Des taux d’IL-17 élevés ont été mis en lumière dans les voies respiratoires et dans les expectorations des patients asthmatiques obèses et chez les patients atteints d’asthme grave résistant aux corticostéroïdes.

L’identification et l’utilisation de biomarqueurs, en particulier ceux liés à l’inflammation de type 2 (éosinophiles sanguins, éosinophiles d’expectoration et FeNO), permettent de prédire la réponse aux thérapies spécifiques.3

FeNO : fraction exhalée du monoxyde d’azote ; GINA : Global Initiative for Asthma ; ppm : partie par milliard ; IL : interleukine ; YKL : chitinase-like proteins.

Références

  1. Kaur R, Chupp G. Phénotypes and endotypes of adult asthma: Moving toward precision medicine. J Allergy Clin Immunol, 2019;144(1):1-12.
  2. Taillé C. Comment identifier l’inflammation de type 2 chez les asthmatiques sévères en pratique clinique ? Revue des Maladies Respiratoires Actualités. 2020;12,2S392-7.
  3. Annesi-Maesano I. Épidémiologie de l’asthme sévère. La Lettre du Pneumologue. 2016;19:49-52.

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