L'inflammation de type 2 touche environ 50 % des personnes souffrant d'asthme sévère. Elle est souvent caractérisée par une éosinophilie sanguine ou une augmentation du FeNO et elle peut être accompagnée d'une atopie.1
Les éosinophiles sont des acteurs majeurs de cette inflammation T2. Ils sont recrutés et activés par l’IL-5, l’IL-4 et l’IL-13, et impliqués dans l’hyperréactivité bronchique et le remodelage bronchique. Faciles à identifier dans les fluides biologiques ou les tissus, ils sont utilisés comme principaux marqueurs directs de l’inflammation de type T2.5
L’inflammation de type 2 caractérise les patients allergiques et ceux ayant un asthme éosinophilique, avec ou sans allergie, avec ou sans rhinosinusite chronique. Elle est identifiée principalement par :5
- L’allergie
- Et/ou le taux d’éosinophiles sanguins > 300/mm3 (selon la HAS, ou > 150/mm3 selon le GINA).
En pratique clinique, documenter des marqueurs de l’inflammation de type 2 permet d’identifier les patients asthmatiques sévères éligibles aux biothérapies. Les biothérapies utilisées dans le traitement de l’asthme sévère ciblent toutes la voie T2.5
Les éosinophiles sont apparus comme un biomarqueur clé pour identifier les patients présentant une inflammation T2.6